Lumière de l'aube automnale sur paysage Québecois. Un thé en profitant de la vue et direction le parc des Grands Jardins.
J'arrive avant la foule et j'emprunte un sentier que je suis visiblement la seule à emprunter, le sentier du Pioui. Tous les touristes ne font que le sentier du Mont de Lac des Cygnes et ils ont bien tord.
Je croise un groupe de personnes de la SEPAQ, qui s'occupent des parcs Québecois. La chef voit mon appareil photo et me demande si j'ai vu des animaux, je lui répond que non mais que je ne suis pas déçue pour autant. Ils ont fait une partie de la montée en quads, parce qu'ils bossent, eux.
Me voilà en haut du Mont du Lac des Cygnes, où il y a beaucoup de monde pour un 6 octobre. La vue est quand même impressionante avec ces tons jaunes rouge orange et verts. Pendant mon pique nique, j'entends un bruit de moteur qui se rapproche, un gros avion. J'ai l'impression qu'il va s'écraser, mais non, il fait le tour de la montagne. Et l'avion passe une deuxième fois puis s'en va. Il s'agit sûrement d'un entraînement quelconque.
La redescente se fait dans la foule, je dirais même dans les embouteillages, en plus dans des escaliers. C'est là que je me dis que j'ai bien fait de faire la boucle en passant par le Pioui et pas juste l'aller-retour que tout le monde fait.
Décidément mon appareil photo me vaut plusieurs réflexions: un monsieur qui me demande des renseignements techniques, puis un couple, qui me demande si je leur enverrais la photo que je suis en train de faire, et avec qui je finis par discuter 5 bonnes minutes de mon souhait de m'installer au Québec mais de ne pas savoir encore où. Elle me propose Shawinigan, c'est là qu'elle vit, ou alors Rimouski, pour l'étude de la faune marine. Quand je parle de Shawinigan le soir à mes nouveaux potes, ils me disent qu'il faut que je vive près de Québec, pour eux c'est le meilleur endroit. En tout cas, les Québecois ont la discute facile et ont l'air sympa!
La rando finie, je décide d'aller voir le Saint Laurent de plus près, j'essaye d'aller près du ferry qui amène sur l'Ilse-aux-Coudres, le bled s'appelle St Joseph de la Rive. Il y a là un musée maritime et une papeterie où je serais bien allée mais qui était fermée. J'achète une tarte aux bleuets (myrtilles) à la pâtisserie qui est là, qui sera à partager le soir avec les garçons. Puis je m'en vais voir une autre plage un peu plus loin, celle de Cap-Aux-Oies. Où j'arrive en même temps que le train mais avec de la buée sur mon objectif.
C'est une vertèbre de quoi?
Retour à l'Auberge de nos aïeux pour imiter les garçons: boire une bière en observant le coucher de soleil. Puis étant invitée, je mange avec eux, une fondue à la viande. Marc-Antoine au bout d'un moment remercie Nicolas, le patron, lui dit qu'il est reconnaissant qu'il fasse en sorte qu'ils aient ce logement et de bons repas en étant en déplacement. J'apprends des expressions et mots Québécois. Notemment Décrisse. J'décrisse pour dire j'me casse. Décrisse pour dire va t'en.
J'apprends qu'il existe une police des poids lourd, qui contrôlent leurs poids parce qu'au dégel le poids des camions déforme la route. Je comprends mieux pourquoi les routes sont si pourries.
Le lendemain, il ne restera plus que les jeunes, et ils m'invitent encore à manger avec eux. Nicolas me parle de la récolte de sirop d'érable, qui à lieu à la fin de l'hiver. Comme paysagiste est un job de 6 mois, les mois d'hiver sont consacrés au sirop d'érable et Nicolas se balade avec des cans (conserves) de sa production bio dans son coffre, il m'en donne 2 et me donne son numéro si je veux venir voir une production de sirop d'érable au printemps. C'est vraiment des gens super cools.
On a bien mangé bien bu, c'est l'heure d'aller dormir, surtout qu'eux se lèvent à 5h du matin.
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